*The Book Of The Week*
- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
*The Book Of The Week*
"Il y a des livres dont il faut seulement goûter, d'autres qu'il faut dévorer, d'autres enfin, mais en petit nombre, qu'il faut, pour ainsi dire, mâcher et digérer"
Une p'tite citation pour le style, histoire de montrer que l'on se trouve maintenant dans un sujet hautement intellectuel
Quels sont les livres que vous êtes en train de lire, que vous avez déjà lu, ceux que vous avez aimé, détesté, et pourquoi. Par style, par sujet ou par auteur. Un bref résumé serait aussi le bienvenue
Allez, je commence :
Fortune de France, de Robert Merle
De la mort de François Ier à l'édit de Nantes en 1599, l'auteur nous plonge dans la vie d'une famille périgourdine et huguenote dans une France dévastée par les guerres de religion, la misère, la peste et la haine, à travers les yeux du cadet de la Famille Siorac, héros et narrateur du roman. L'originalité de cette saga (8 tomes) repose sur la langue employée par l'auteur, qui est tout simplement celle du 16ème siècle, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. C'est un peu déconcertant au début, mais Merle a eu la bonne idée de mettre un glossaire des mots anciens ou occitans utilisés dans le roman. Puis l'on s'y fait rapidement.
Pour ceux qui, comme moi, adorent les romans historiques, n'hésitez pas.
Mais comme c'est un peu fastidieux d'enchainer les 8 tomes d'affilé, j'ai fait une petite pause avec :
Yiddish Connection, de Rich Cohen
C'est l'histoire des gangsters juifs américains (Louis Lepke, Dutch Schultz et Bugsy Siegel) à l'époque où le pouvoir était entre les mains du syndicat du crime. Conté par le petit-fils des propriétaires du restaurant où se retrouvaient les truands, ce livre est une sorte de thriller-documentaire.
PS : jusqu'au 6 décembre, la FNAC reverse 50 centimes d'euro à une association de lutte contre l'illétrisme pour tout livre acheté au rayon jeunesse. Si vous aviez prévu pour Noel d'acheter des bouquins pour des enfants, essayez de le faire avant dimanche, et préférez la FNAC plutôt que le Virgin
Une p'tite citation pour le style, histoire de montrer que l'on se trouve maintenant dans un sujet hautement intellectuel
Quels sont les livres que vous êtes en train de lire, que vous avez déjà lu, ceux que vous avez aimé, détesté, et pourquoi. Par style, par sujet ou par auteur. Un bref résumé serait aussi le bienvenue
Allez, je commence :
Fortune de France, de Robert Merle
De la mort de François Ier à l'édit de Nantes en 1599, l'auteur nous plonge dans la vie d'une famille périgourdine et huguenote dans une France dévastée par les guerres de religion, la misère, la peste et la haine, à travers les yeux du cadet de la Famille Siorac, héros et narrateur du roman. L'originalité de cette saga (8 tomes) repose sur la langue employée par l'auteur, qui est tout simplement celle du 16ème siècle, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. C'est un peu déconcertant au début, mais Merle a eu la bonne idée de mettre un glossaire des mots anciens ou occitans utilisés dans le roman. Puis l'on s'y fait rapidement.
Pour ceux qui, comme moi, adorent les romans historiques, n'hésitez pas.
Mais comme c'est un peu fastidieux d'enchainer les 8 tomes d'affilé, j'ai fait une petite pause avec :
Yiddish Connection, de Rich Cohen
C'est l'histoire des gangsters juifs américains (Louis Lepke, Dutch Schultz et Bugsy Siegel) à l'époque où le pouvoir était entre les mains du syndicat du crime. Conté par le petit-fils des propriétaires du restaurant où se retrouvaient les truands, ce livre est une sorte de thriller-documentaire.
PS : jusqu'au 6 décembre, la FNAC reverse 50 centimes d'euro à une association de lutte contre l'illétrisme pour tout livre acheté au rayon jeunesse. Si vous aviez prévu pour Noel d'acheter des bouquins pour des enfants, essayez de le faire avant dimanche, et préférez la FNAC plutôt que le Virgin
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
- attila2001
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 25371
- Enregistré le : ven. mai 03, 2002 19:14
- Localisation : côté obscur de la force
Re: *The Book Of The Week*
La MAFIA Des Généraux, de Hichem ABOUD
Livre dissident, livré de témoignages et de révélation, livre de mémoire, d'histoire et de justice, La Mafia des généraux révèle la part d'ombre, les dix ans de guerre civile, les centaines de miliers de victimes, et les milliards détournés qui font la réalité de l'Algérie d'aujourd'hui. Voici, raconté de l'intérieur, comment le " cabinet noir ", par le crime et la corruption, puis la Terreur, a assis son pouvoir sans partage sur les institutions, l'économie, les hommes, tout en manipulant jusqu'à ses ennemis supposés. Voici, investigués auprès des acteurs secrets, les dessous des massacres, des assassinats, des répressions et des grandes affaires dont sont démontées, pièce après pièce, les versions officielles. Voici la dénonciation, nourrie de multiples voix, du seul système mafieux au monde arrivé à la tête de l'état.
Brisant l'Omerta qui règne en Algérie et à l'étranger, Hichem Aboud (ancien officier de l'armée algérienne, longtemps en butte à la répression du pouvoir, il vit actuellement réfugié en Europe ), avec ce "j'accuse", entend placer la communauté internationale face à sa conscience et ses responsabilités
ce sont ces nombreux massacres de civils algériens qui ont eu lieu souvent près de casernes (sans que l'armée n'interviennent ou alors très en retard) qui m'ont incité à croire à un "dysfonctionnement" de l'état... j'ai lu ce livre, troublant car il dénonce beaucoup de personnages gravitant dans les hautes sphères de l'état et c'est très documenté normal car c'est un ancien officier qui a fait parti du système qui le dénonce... et c'est là que le bât blesse...
et si c'était une nouvelle manipulation
parano quand tu nous tiens :sad2:
<span style='font-size:16pt;line-height:100%'>prochainement des livres plus "légers" </span>
Livre dissident, livré de témoignages et de révélation, livre de mémoire, d'histoire et de justice, La Mafia des généraux révèle la part d'ombre, les dix ans de guerre civile, les centaines de miliers de victimes, et les milliards détournés qui font la réalité de l'Algérie d'aujourd'hui. Voici, raconté de l'intérieur, comment le " cabinet noir ", par le crime et la corruption, puis la Terreur, a assis son pouvoir sans partage sur les institutions, l'économie, les hommes, tout en manipulant jusqu'à ses ennemis supposés. Voici, investigués auprès des acteurs secrets, les dessous des massacres, des assassinats, des répressions et des grandes affaires dont sont démontées, pièce après pièce, les versions officielles. Voici la dénonciation, nourrie de multiples voix, du seul système mafieux au monde arrivé à la tête de l'état.
Brisant l'Omerta qui règne en Algérie et à l'étranger, Hichem Aboud (ancien officier de l'armée algérienne, longtemps en butte à la répression du pouvoir, il vit actuellement réfugié en Europe ), avec ce "j'accuse", entend placer la communauté internationale face à sa conscience et ses responsabilités
ce sont ces nombreux massacres de civils algériens qui ont eu lieu souvent près de casernes (sans que l'armée n'interviennent ou alors très en retard) qui m'ont incité à croire à un "dysfonctionnement" de l'état... j'ai lu ce livre, troublant car il dénonce beaucoup de personnages gravitant dans les hautes sphères de l'état et c'est très documenté normal car c'est un ancien officier qui a fait parti du système qui le dénonce... et c'est là que le bât blesse...
et si c'était une nouvelle manipulation
parano quand tu nous tiens :sad2:
<span style='font-size:16pt;line-height:100%'>prochainement des livres plus "légers" </span>
Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
- attila2001
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 25371
- Enregistré le : ven. mai 03, 2002 19:14
- Localisation : côté obscur de la force
avec tout ces dénonciations je m'étonne qu'il soit toujours vivant, il a donc le bras long...
je me demande si ce monsieur ne travaille pas en sous-main pour l'opposition au pouvoir en place ( ou pour les chinois du fbi )
j'aurais préféré que ce genre d'enquête soit faite par des journalistes indépendants... c'est beau de rêver
je me demande si ce monsieur ne travaille pas en sous-main pour l'opposition au pouvoir en place ( ou pour les chinois du fbi )
j'aurais préféré que ce genre d'enquête soit faite par des journalistes indépendants... c'est beau de rêver
Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
- Cob
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 23316
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
Il a le bras long... ou beaucoup d'argent. Ou peut-être qu'il s'est bien planqué, au fin fond de la campagne polonaiseavec tout ces dénonciations je m'étonne qu'il soit toujours vivant, il a donc le bras long...
je me demande si ce monsieur ne travaille pas en sous-main pour l'opposition au pouvoir en place ( ou pour les chinois du fbi )
j'aurais préféré que ce genre d'enquête soit faite par des journalistes indépendants... c'est beau de rêver
Le principal est de savoir si les documents qu'il fournit sont bien authentiques ;-)
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
- le nain
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 4165
- Enregistré le : sam. janv. 12, 2002 11:42
- Localisation : entre syrah et mourvèdre
Re: *The Book Of The Week*
Mon numéro de compte en banque, je le donne à qui ?
PS : jusqu'au 6 décembre, la FNAC reverse 50 centimes d'euro à une association de lutte contre l'illétrisme pour tout livre acheté au rayon jeunesse. Si vous aviez prévu pour Noel d'acheter des bouquins pour des enfants, essayez de le faire avant dimanche, et préférez la FNAC plutôt que le Virgin
J'ai une grande admiration pour le travail, et je peux rester trois heures à le regarder
- Niko
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 45223
- Enregistré le : lun. mars 18, 2002 13:14
Bon désolé mais <span style='color:red'>THE</span> book of the week c'est
Mot de l'éditeur
"La journée la plus chaude de l'été, jusqu'à présent en tout cas, tirait à sa fin et un silence somnolent s'était installé sur les grandes maisons aux angles bien droits de Privet Drive... La seule personne encore dehors à cette heure-ci était un jeune homme étendu de tout son long au milieu d'un massif de fleurs, devant le numéro quatre de la rue."
Ainsi commence, après trois longues années d'attente, le tome 5 de Harry Potter. Jean-François Ménard affûte sereinement ses crayons et « entrera en Harry Potter » le 21 juin précisément, pour traduire le livre le plus attendu dans le monde par toutes les générations.
Avec près de 900 pages, soit un tiers de plus que Harry Potter et la Coupe de Feu, Harry Potter et l'ordre du Phénix est le volume le plus épique de l'ambitieuse saga : Harry est maintenant adolescent et doit faire face à des situations plus complexes et plus menaçantes...
Show must go on ...
- Cob
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 23316
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Niko
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 45223
- Enregistré le : lun. mars 18, 2002 13:14
- urba
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 47942
- Enregistré le : mer. nov. 20, 2002 15:38
- Localisation : Dans le Truman Show
C'est mignon ça veut dire que c'est mignon !Ben je m'en doute bien ! Je comptais commencer par le 1, tant qu'à faire !
C'est mignon, ça peut se traduire en c'est pour les enfants, or, y'a quand même des adultes qui les lisent... Est-ce que c'est juste mignon ou y'a d'autres qualités ?
Personne d'autre les a lus ici ?
Ca se laisse lire pour les adultes, comme Aladdin ou le Roi Lion se laissent regarder par les adultes
Mais c'est pour les gamins à la base, quand même
Et je les ai tous lus
«Je connais bien le monde ouvrier, j’en ai licencié des milliers» Donald Trump
- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
Je ne l'ai pas lu, mais ce qui est sur, c'est que c'est une grosse arnaque commerciale ;-) Ils en parlent tous les jours dans les journaux, font toutes sortes de reportage... ils créent l'évènement. On annonce sa sortie comme un cadeau venu tout droit du ciel, les gens se précipitent à l'heure d'ouverture des magasins comme une bande de chiens affamés, filmés et interviewés... "et oui, comme le montrent ces images, la sortie du nouveau Harry Potter constitue bel et bien l'évènement littéraire de cette annéeé"
La fortune de l'auteur est estimée à 400 millions de dollars... eh ben moi je dis : boycottons Harry Potter Et sa baguette magique, il peut se la fourrer où je pense :fuck2:
Le Nain >> donne le moi, j'en ferai bon usage
La fortune de l'auteur est estimée à 400 millions de dollars... eh ben moi je dis : boycottons Harry Potter Et sa baguette magique, il peut se la fourrer où je pense :fuck2:
Le Nain >> donne le moi, j'en ferai bon usage
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
- Cob
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 23316
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
En voilà un drôle de raisonnement... c'est quoi qui te dérange ? que l'auteur soit devenue riche ? qu'il y ait des tonnes de gens qui les lisent ?!
Moi je m'en fous bien d'être seule à aimer un bouquin ou qu'on soit 3 millions... le tout c'est que je me fasse plaisir en le lisant... et puis si l'auteur devient riche en m'ayant fourni qqes heures de plaisir, ma foi, c'est bien mérité, tant mieux pour lui/elle...
Moi je m'en fous bien d'être seule à aimer un bouquin ou qu'on soit 3 millions... le tout c'est que je me fasse plaisir en le lisant... et puis si l'auteur devient riche en m'ayant fourni qqes heures de plaisir, ma foi, c'est bien mérité, tant mieux pour lui/elle...
- Niko
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 45223
- Enregistré le : lun. mars 18, 2002 13:14
c'est tant mieux pour elle
Autant les 3 premiers n'ont pas été forcément médiatisé mais sont bien passés chez les petits. Après ça a été l'explosion comme cela peut l'etre sur différentes choses.
Maintenant qu'elle se fasse les nibards en or c'est tant mieux, cela aurait pu etre tout autrement
Autant les 3 premiers n'ont pas été forcément médiatisé mais sont bien passés chez les petits. Après ça a été l'explosion comme cela peut l'etre sur différentes choses.
Maintenant qu'elle se fasse les nibards en or c'est tant mieux, cela aurait pu etre tout autrement
Show must go on ...
- Nyrod
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 30022
- Enregistré le : sam. sept. 06, 2003 19:54
- Localisation : Nyrod Land
- Contact :
Y a pas de BD ???
Mario Zatelli : «Le matin de la finale de la coupe de france je me suis réveillé avec 40 de fièvre. L'infirmière qui m'a visité a dit à mon capitaine, Jeannot Bastien, que je ne pouvais pas jouer. Et il lui a répondu : "Il crèvera peut-être sur le terrain mais il va jouer ! Même à l’agonie, on ne se passe pas du maillot de l’OM".
OMForum.com
OMForum.com
- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
Ce qui me dérange, c'est le battage médiatique qui est fait autour de Harry PotterEn voilà un drôle de raisonnement... c'est quoi qui te dérange ? que l'auteur soit devenue riche ? qu'il y ait des tonnes de gens qui les lisent ?!
Moi je m'en fous bien d'être seule à aimer un bouquin ou qu'on soit 3 millions... le tout c'est que je me fasse plaisir en le lisant... et puis si l'auteur devient riche en m'ayant fourni qqes heures de plaisir, ma foi, c'est bien mérité, tant mieux pour lui/elle...
Pour moi la publicité représente un certain danger, une forme de conditionnement, et je ne supporte pas de voir que les enfants puissent en être des cibles privilégiés, qu'ils soient en quelque sorte pris en otages.
Ce bouquin est devenu une entreprise à lui tout seul, générant des millions en produits dérivés, et je pense qu'il faut savoir protéger les enfants de telles dérives.
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
Tu peux parler traître, lecteur de Harry Potter ! Tu trahis la cause camarade, tu vends ton âme au diable en faisant le jeu du système capitaliste !
<span style='font-size:16pt;line-height:100%'>'Tain ! Keski m'arrive ? :sad2: Butty tu peux me renvoyer le dernier discours d'Alain Madelin, je me sens un peu patraque en ce moment </span>
<span style='font-size:16pt;line-height:100%'>'Tain ! Keski m'arrive ? :sad2: Butty tu peux me renvoyer le dernier discours d'Alain Madelin, je me sens un peu patraque en ce moment </span>
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 26057
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Contact :
ça fait 2 ans que je le cherche et je viens de trouver THE BOOK "British army 2000" plus imprimé depuis des années et je viens de trouver un site qui le vend :jumpvert: , la liste des 58 régiments de l'armée britannique avec leur histoire et leur situation actuelle avec tout les détails :jumpvert: vous vous en fouttez mais moi je suis content
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 26057
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Contact :
Je viens a ton aide camarade capitalisteTu peux parler traître, lecteur de Harry Potter ! Tu trahis la cause camarade, tu vends ton âme au diable en faisant le jeu du système capitaliste !
<span style='font-size:16pt;line-height:100%'>'Tain ! Keski m'arrive ? :sad2: Butty tu peux me renvoyer le dernier discours d'Alain Madelin, je me sens un peu patraque en ce moment </span>
Antiaméricanisme pathologique et surmoi marxiste
Ainsi Revel démontre-t-il, dans son dernier livre (1) que l'anti-américanisme tel qu'on le connaît n'est qu'une tentative pour masquer les manquements politiques des Européens ou des Africains, leurs incompétences, et finalement pour éreinter le libéralisme dont les USA sont encore la terre d'accueil la plus fertile (Revel exagère en identifiant quasiment le libéralisme accompli et les USA). Quoi qu'ils fassent, les Américains sont toujours les coupables désignés. Or Revel rend justice aux USA sur bien des points. C'est un des objets du livre. Et sur tout cela on ne peut que lui donner raison.
Dans son premier chapitre Revel instruit le procès politique de l’Europe et rappelle l’évidence que « ce sont les Européens qui ont fait du XXe siècle le siècle le plus noir de l’histoire […] Ce sont eux qui ont provoqué les deux cataclysmes d’une ampleur sans précédent que furent les deux guerres mondiales ; ce sont eux qui ont inventé et réalisé les deux régimes les plus criminels jamais infligés à l’espèce humaine. Et ces sommets dans le mal et l’imbécillité, nous autres Européens les avons atteints en moins de trente ans ! »
L’antiaméricanisme pathologique s’explique aussi par ce surmoi marxiste qui parasite peu ou prou l'Européen moyen ayant subi le lavage de cerveau de l’éducation nationale (2). Les cerveaux européens, formatés par les concepts marxistes et par ses déductions pourtant erronées, poursuivent les Etats-Unis et le capitalisme d’une même haine. Ainsi l’antiaméricanisme et l’ «antimondialisation» sont-ils à comprendre comme des manifestations de l’anti-libéralisme latent et violent qui imprègne la conscience des élites européennes. Le socialisme n’a pas seulement endommagé les économies, infecté la culture, il a aussi ravagé les esprits, devenus inaptes à comprendre le capitalisme et à renoncer aux errements idéologiques du passé.
L’écolo-mondialisme : nouveau vernis néo-marxiste
Les idéologies du passé sont recyclées dans un écolo-mondialisme, nouveau vernis néo-marxiste. Epinglés par Revel, « les « jeunes » antimondialistes sont en réalité des vieillards idéologiques, des fantômes ressurgis d’un passé de ruines et de sang. En fait de « rajeunissement », on vit d’ailleurs réapparaître à Gênes des drapeaux rouges ornés de la faucille et du marteau […], des effigies de Che Guevara et le sigle des Brigades rouges. Ce que les manifestants attaquent dans la mondialisation, c’est le capitalisme démocratique, c’est l’Amérique, dans la mesure où elle est, depuis un demi-siècle au moins, la société la plus prospère et la plus créatrice ».
Dans son livre, Revel s’applique à montrer que si les Etats-Unis ne sont pas exempts de critiques (qui ne l’est pas ?) leur hégémonie résulte à la fois des fautes historiques des Européens, de l’incohérence de leurs diplomaties et surtout du fait que, contrairement aux Européens, l’Amérique a su promouvoir et profiter de l’extension du libre-échange international, au lieu de lui résister.
Les politiciens européens n’ont pas dépassé les leçons du Système national d’économie politique de Frédéric List (1841) qui enseigne que le commerce international ne pourra se développer, pour le bien-être de tous, que lorsque toutes les nations auront atteint un certain niveau de développement de leur économie et de leur système de droit social. Pour atteindre cet objectif, les nations doivent protéger le développement de leur industrie. Bref, c’est l’idée qu’il ne faut commercer librement avec les pays pauvres que lorsqu’ils auront atteint notre niveau de vie, notre niveau de développement industriel et de « protection » sociale. Et tout ce fatras est rénové aux couleurs des droits-de-l’homme bien entendu. La science économique enseigne au contraire, tout comme la logique, que l’on ne peut pas exiger des pays pauvres d’inverser l’effet et la cause : c’est le libre-échange international et le capitalisme qui leur permettra d’élever leur niveau de vie, de développer leur système de droit, et donc il est absurde de poser comme condition à l’échange libre une harmonisation préalable des « droits sociaux » entre les pays.
L’angle mort de la vision revelienne
Dans son livre, Revel remet donc un aspect de la vérité sur l’Amérique à l'endroit. Une grande partie du livre est consacrée à justifier la diplomatie américaine ou du moins à montrer l’incohérence des critiques qui lui sont faites en général. Mais il y a un angle mort dans la vision de Revel. Il est vraiment dommage qu'un grand esprit comme Revel légitime à ce point tous ces fallacieux concepts collectivistes que sont l’Etat et ces autres entités politiques comme l’ONU. L'Amérique a fait ci, elle a fait ça, l’Europe quant à elle…Les Américains, c’est qui? Les « Européens » chez Revel désignent trop souvent les politiciens censés nous représenter. Les Etats et la démocratie pseudo-représentative sont-ils donc la Fin de l'Histoire?
Un libertarien restera insatisfait finalement après la lecture du livre. C'est qu'à aucun moment Revel ne conteste cet ordre inter-national ou plutôt inter-étatique. Au-delà de l'Etat, point de salut. A force de parler des événements mondiaux comme d'une scène où les seuls acteurs sont les Etats, où les entités politiques ont un degré de réalité supérieur à celui des individus, où les abstractions collectives (Europe, France...) jouent les premiers rôles, on finit par saper le fondement du libéralisme: la primauté de l'individu.
Revel, malheureusement, n'est pas capable de penser la société dépolitisée; l'idée que la démocratie attente par nature au Droit ne l'effleure jamais. Dans le monde des Etats désincarnés, sans individus, Revel a raison. Mais dans le monde des hommes, l'Etat est coupable par nature, il cause les guerres et les famines, il est une agression permanente du Droit même en période de paix. Dans ce monde-là, l'Etat américain est un criminel qui fait souvent du bien, disons plus que les autres, en protégeant un peu mieux que les autres les droits de propriété. Aussi est-il navrant de constater que l'horizon de l'histoire pour Revel, c'est un Etat européen pseudo-fédéral (en fait nécessairement centralisé) et un Etat mondial fondé sur les valeurs occidentales. Prions pour que les libéraux soient plus nombreux que les fascistes verts et rouges !
J'aime les Américains et l'Amérique, sanctuaire de la tradition de la liberté et du capitalisme, mais je n'aime pas son Etat, véritable menace pour la liberté des Américains eux-mêmes. Revel n'accorderait pas beaucoup de pertinence à ma déclaration. Voilà peut-être ce qui sépare un "démocrate libéral" d'un libéral cohérent.
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
- Cob
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 23316
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
En ce moment, je lis Une Patience d'Ange d'Elizabeth George.
C'est mon premier d'elle, et ma foi, après un début difficile, il me plaît plutôt pas mal ce bouquin
Une enquête entre Londres et le Derbyshire sur 2 meurtres. A priori, y'en a plusieurs autres de la même série, ça se suit, sans se suivre, disons qu'on comprend qu'il s'est passé des trucs avant entre les 2 héros de Scotland Yard qu'on nous explique vite fait. Rien d'indispensable pour comprendre l'histoire du bouquin lui-même, mais c'est toujours agréable de suivre des personnages sur plusieurs livres.
En plus, il rentre 3 Agatha Christie dedans, c'est pratique, ça dure longtemps
C'est mon premier d'elle, et ma foi, après un début difficile, il me plaît plutôt pas mal ce bouquin
Une enquête entre Londres et le Derbyshire sur 2 meurtres. A priori, y'en a plusieurs autres de la même série, ça se suit, sans se suivre, disons qu'on comprend qu'il s'est passé des trucs avant entre les 2 héros de Scotland Yard qu'on nous explique vite fait. Rien d'indispensable pour comprendre l'histoire du bouquin lui-même, mais c'est toujours agréable de suivre des personnages sur plusieurs livres.
En plus, il rentre 3 Agatha Christie dedans, c'est pratique, ça dure longtemps
- Squal
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 15709
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
Castro - L'infidèle
Présentation de l'éditeur
Roman hallucinant mais vrai, entre thriller politique, chanson de geste et réalisme magique à la Garcia Màrquez : cette biographie de Fidel Castro, résultat de longues années d'enquête, de centaines d'entretiens et de témoignages exclusifs sur un personnage historique " monumental ", tyran, missionnaire, marxiste, jésuite, regorge de révélations. Sur ses amours tumultueuses, officielles et interdites, ses enfants secrets, sa haine viscérale de la famille et des homosexuels. Révélations aussi sur ses relations très précoces avec les services secrets soviétiques, sur son terrifiant système répressif, sur les coulisses de la " crise des missiles ", sur la véritable histoire de l'assassinat du président Kennedy, sur la mort du Che, enfin expliquée, sur le rôle de Cuba dans le dossier chilien qui a abouti à la chute et la mort de Salvador Allende, sur l'affaire Ochoa, sur la peur de Gorbatchev d'être victime d'un attentat à Cuba, sur le jeu tortueux des USA qui, après avoir tenté de l'assassiner à de multiples reprises dans les années soixante, ont fini par tolérer ce dictateur " pas comme les autres " afin d'avoir, à leur porte, un " échantillon communiste inoffensif ". Pour la première fois, un livre plonge au cœur de la légende du Comandante, homme caméléon, stalinien tropical, génie ou psychopathe, qui a inventé un nouveau genre littéraire malheureusement appliqué au peuple cubain : l'irréalisme tragique
L'auteur vu par l'éditeur
Serge Raffy, 50 ans, a été rédacteur en chef du magazine Elle et rédacteur en chef adjoint du Nouvel Observateur. Journaliste, écrivain, scénariste, il est l'auteur des Enfants de Gaston (Lattès 1989), La Veuve (Fayard, 1994), Monsieur Gendre (Fayard, 1995), Jospin, secrets de famille (Fayard, 2001), et a également publié, aux éditions Pauvert (1999), Lignes de fuite, un recueil de poésie
Mon prochain livre...
Présentation de l'éditeur
Roman hallucinant mais vrai, entre thriller politique, chanson de geste et réalisme magique à la Garcia Màrquez : cette biographie de Fidel Castro, résultat de longues années d'enquête, de centaines d'entretiens et de témoignages exclusifs sur un personnage historique " monumental ", tyran, missionnaire, marxiste, jésuite, regorge de révélations. Sur ses amours tumultueuses, officielles et interdites, ses enfants secrets, sa haine viscérale de la famille et des homosexuels. Révélations aussi sur ses relations très précoces avec les services secrets soviétiques, sur son terrifiant système répressif, sur les coulisses de la " crise des missiles ", sur la véritable histoire de l'assassinat du président Kennedy, sur la mort du Che, enfin expliquée, sur le rôle de Cuba dans le dossier chilien qui a abouti à la chute et la mort de Salvador Allende, sur l'affaire Ochoa, sur la peur de Gorbatchev d'être victime d'un attentat à Cuba, sur le jeu tortueux des USA qui, après avoir tenté de l'assassiner à de multiples reprises dans les années soixante, ont fini par tolérer ce dictateur " pas comme les autres " afin d'avoir, à leur porte, un " échantillon communiste inoffensif ". Pour la première fois, un livre plonge au cœur de la légende du Comandante, homme caméléon, stalinien tropical, génie ou psychopathe, qui a inventé un nouveau genre littéraire malheureusement appliqué au peuple cubain : l'irréalisme tragique
L'auteur vu par l'éditeur
Serge Raffy, 50 ans, a été rédacteur en chef du magazine Elle et rédacteur en chef adjoint du Nouvel Observateur. Journaliste, écrivain, scénariste, il est l'auteur des Enfants de Gaston (Lattès 1989), La Veuve (Fayard, 1994), Monsieur Gendre (Fayard, 1995), Jospin, secrets de famille (Fayard, 2001), et a également publié, aux éditions Pauvert (1999), Lignes de fuite, un recueil de poésie
Mon prochain livre...
- Section Jocato Mochito - - Bienvenu au petit Lubo!
- urba
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 47942
- Enregistré le : mer. nov. 20, 2002 15:38
- Localisation : Dans le Truman Show
Je suis en train de lire un roman excellent dont l'histoire est hallucinante
La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole
La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole
<a href='http://www.la-peniche.com/mag/art.php?idart=487' target='_blank'>http://www.la-peniche.com/mag/art.php?idart=487</a>Ignatius notre héros
Connu pour ses éructations et ses flatulences, Ignatius Reilly est un personnage inoubliable de la littérature du XXe siècle. Vieux garçon pétomane au génie obscur, inlassable idéologue à l'appétit gargantuesque, cet irrésistible naïf promène d'un pas obèse sa révolte contre le monde entier, clergé, homesexuels et hétérosexuels en tête. Un sommet de farce et de furie. Né en 1937, John Kennedy Toole se suicida à l'âge 32 ans, convaincu être un écrivain raté..
«Je connais bien le monde ouvrier, j’en ai licencié des milliers» Donald Trump
- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
J'en avais déjà parlé au Vieux_Buk et je vous conseille fortement de plonger (sans masque et sans tuba) dans l’univers de Dennis Lehane (auteur de Mystic River, qui a été adapté par Clint Eastwood au ciné) Dennis Lehane a été unanimement salué par la critique américaine comme l'un des auteurs majeurs de la nouvelle génération du roman noir. Certains le comparent même à James Ellroy.
Un dernier verre avant la guerre
Amis depuis l'enfance, Patrick Kenzie et Angela Gennaro sont détectives privés. Ils ont installé leur bureau dans le clocher d'une église de Boston. Un jour, deux sénateurs influents les engagent pour une mission apparemment simple : retrouver une femme de ménage noire qui a disparu en emportant des documents confidentiels. Ce que Patrick et Angela vont découvrir, c'est un feu qui couve "en attendant le jet d'essence qui arrosera les braises". En attendant la guerre des gangs, des races, des couples, des familles.
Thriller urbain, roman engagé, un dernier verre avant la guerre est la première enquête du couple Kenzie-Gennaro, les deux héros meurtris de Dennis Lehane. Ils ont, selon les mots de Jean-Pierre Perrin dans libération, "Le désespoir terriblement drôle et l'humour ravageur prêt à fleurir sur la moindre cicatrice".
Si le point de départ est classique, si l’on “retrouve” le “privé” avec ce qu’il a de mythique : lucide, désabusé, aux réparties à l’humour qui tue, on est pris par le récit car Dennis Lehane sait raconter une histoire. Il sait l’ancrer dans le quotidien, il sait montrer, sans insiter lourdement, les conflits entre Blancs et Noirs, il sait donner de l’épaisseur à ses personnages. Et petit à petit il nous plonge dans la réalité d’un monde sans pitié.
Et puis il y a les “héros” : Patrick Kenzie et son associée Angela Gennaro, lui qui souffre encore des blessures morales et physiques que lui a infligées son père, elle qui continue à aimer son mari qui la bat régulièrement, mais leur travail les rapprochent et ils se sentent attirés l’un vers l’autre. Cela peut paraître conventionnel, mais là encore le talent de Dennis Lehane fait merveille et “fait passer” ce côté “sentimental” avec doigté.
Ténèbres, prenez- moi la main
«Viens, m'ont dit les Ténèbres, viens avec nous.» Mais j'étais faible, je pourrissais et je n'avais même pas la force de m'agenouiller. «Ténèbres, leur ai-je répondu, prenez-moi la main. Emmenez-moi loin de cet endroit.» Et les Ténèbres m'ont emmené.
Une nuit, la psychiatre, Diandra Warren reçoit un appel anonyme et menaçant qu'elle croit lié à l'une de ses patientes. Quand arrive au courrier une photo de son fils Jason sans aucune mention d'expéditeur, elle prend peur et demande de l'aide à Patrick Kenzie et à Angela Gennaro.
Les deux enquêteurs acceptent de surveiller discrètement Jason tout en cherchant à identifier l'auteur des menaces. Mais la piste ne mène nulle part.
Ils s'apprêtent à classer l'affaire lorsqu'une fille du quartier est retrouvée crucifiée sur un terrain vague. C'est le début d'une série de meurtres particulièrement odieux, qui semblent reproduire ceux qui furent commis vingt ans plus tôt par un tueur aujourd'hui incarcéré.
Patrick et Angie ne se doutent pas qu'ils vont déterrer des secrets qui bouleverseront leur vie et celle de leurs proches.
Voilà la deuxième aventure de Patrick Kenzie et Angela Gennaro, les deux héros de Un dernier verre avant la guerre, qui devront aller à la rencontre de l'inacceptable, jusqu'au dénouement terrible et poignant, aussi imprévisible que l'automne à Boston où même le temps semble contaminé par le mal ambiant.
De la peur à la compassion, de la répulsion à l'amour, on passe par toutes les couleurs de l'émotion dans ce roman dont les échos résonnent encore longtemps après la dernière page.
Sacré
Kenzie et Angie ont des bleus un peu partout. Trop d'enquêtes qui tournent mal, trop d'histoires d'amour qui s'en vont en eau de boudin. Ils ont décidé de raccrocher; mais lorsque Trevor Stone, veuf et rongé par un cancer, les supplie de retrouver sa fille disparue, ils acceptent de repartir en chasse. La belle Désirée s'est-elle laissé berner par une secte? Est-elle désespérée par la mort de sa mère? Denis Lehane revisite Chandler et Hammett avec un talent certain. Mais son roman n'est pas un simple hommage à ses pairs, il plonge dans un univers de faux-semblants où les hommes sont aussi pourris que les femmes dès qu'il s'agit d'argent et de morale détournée. Il nous avait épaté avec son précédent polar Un dernier verre avant la guerre, il confirme son talent et son sens du désespoir poussé à l'extrême.
Gone, baby, gone
Dennis Lehane est un pessimiste à la puissance dix. Un romancier qui voudrait croire en la justice, en un dieu logique et raisonnable, mais se trouve confronté à un monde pourri, à des hommes sans morale, à des parents indifférents. Dans ce quatrième volet des aventures d'Angela Gennaro et de Patrick Kenzie, couple de détectives à Boston, Lehane s'attaque aux disparitions d'enfants à travers l'histoire d'Amanda, quatre ans. La mère d'Amanda est une droguée, une dealeuse qui s'occupe peu de sa fille. Le soir de sa disparition, elle s'était rendue dans un bar avec une amie, laissant la fillette seule une bonne partie de la nuit. Commence pour les enquêteurs une plongée dans l'horreur, celle des truands, des junkies et des pédophiles. Le romancier parvient à mener de front l'histoire personnelle de ce couple d'enquêteurs et leur recherche de la vérité. Angie et Patrick s'aiment, parlent d'avoir un enfant au moment même où ils se retrouvent face à la mort de gamins enlevés, vendus, violés. Mais Lehane ne se contente pas de raconter des histoires de pédophiles ou de mauvais parents comme on peut en lire dans le polar actuel. Il réfléchit, pose des questions, avance des arguments à travers ses deux héros qui veulent le triomphe de la loi tout en sachant que le bien et le mal ne se répartissent pas si facilement. Respectant les codes du polar - enquête et résolution de l'affaire -, il va beaucoup plus loin en décrivant les rouages d'une société où les dés sont pipés dès le début. Ce roman noir est le plus abouti des livres de Dennis Lehane qui avait offert l'année dernière le superbe Mystic River. Il ne laisse aucune chance au bonheur. Voici un livre qu'on garde longtemps en mémoire, le coeur en berne.
Mystic River
Ils sont trois garçons, Jimmy, Dave et Sean. Un après-midi de bagarre, en 1975, deux hommes aux allures de flics embarquent Dave. Quatre jours plus tard, Dave réapparaît. Ce n'est plus un petit garçon mais une bête fauve en sursis. Quinze ans plus tard, les trois hommes se fréquentent encore vaguement: Jimmy, ex-chef de bande et taulard, Dave, base-balleur raté, et Sean Devine, policier alcoolique. La fille aînée de Jimmy est massacrée, un soir. C'est Sean qui découvre le cadavre. L'enquête lui est confiée. Jimmy décide de faire justice lui-même. Sean avance inexorablement vers l'assassin. Quant à Dave, il accumule gaffe sur gaffe. Dennis Lehane a construit ce beau roman à l'aide de personnages rongés par l'enfance, l'origine sociale et la spirale souffrance-défaite. Il décrit admirablement l'explosion de l'émotion dans un quartier populaire. On avance dans cette jungle au souffle suspendu, soulevant à chaque pierre un nœud de vipères.
Shutter Island
1954. Le marshal Teddy Daniels et son adjoint Chuck Aule débarquent sur une île transformée en hôpital psychiatrique pour criminels dangereux. L'une des «patientes» a disparu, mais il semblerait qu'elle n'ait pu quitter ces lieux, trop escarpés, trop éloignés de la terre ferme. Cette jeune femme a tué ses trois enfants dans un accès de folie et sa photo montre une beauté incandescente aux yeux écarquillés par la peur. Les deux policiers comprennent très vite que leur enquête ne ressemblera à aucune autre. Médecins trop affables, aides soignants silencieux, infirmières fuyantes, on leur cache des choses. Les médecins sont-ils groupés ici pour tenter des expériences inavouables comme les nazis? Teddy Daniels ne cesse d'empiler de fausses réponses à ses questions, passant de l'inquiétude à l'angoisse puis à la terreur.
Ce roman tortueux entraîne le lecteur vers des pistes aussi déroutantes que tragiques. Dennis Lehane mène ce thriller de façon magistrale, jouant sur les peurs ancestrales, sur les terreurs mentales et les cauchemars les plus familiers. Après Mystic River puis Gone, baby, gone, il renouvelle encore le monde du roman noir, fouillant dans l'âme humaine plus profondément. Ici, il ne s'agit plus de découvrir un criminel mais de comprendre comment les hommes peuvent dériver, refuser de voir la réalité, exsuder leurs peurs enfantines. Cela commence par une aventure presque familière pour s'achever dans le ventre du monde, un huis clos infini. Voici un auteur qui déroute et cherche toujours à s'étonner lui-même lorsqu'il écrit sur l'être humain, grattant au plus profond de son subconscient.
Désolé, c'est un peu long, mais à la hauteur de mon coup de coeur pour cet auteur :thumbup2: J'ai dévoré ses 6 bouquins à la chaîne, et j'espère que vous en ferez de même
PS : Beepees, si tu nous lis
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
- malachi
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 4938
- Enregistré le : lun. août 26, 2002 11:31
- Localisation : Parigot
<span style='color:black'>Une brève histoire du temps. Du Big Bang aux trous noirs
</span>
D'où vient l'univers ? Comment et pourquoi a-t-il commencé ? Telles sont les questions essentielles auxquelles s'attaque le célèbre auteur du plus inattendu des best-sellers scientifiques. L'astrophysicien britannique Stephen Hawking, victime d'une grave dégénérescence musculaire, est cloué depuis plusieurs années sur une chaise roulante et ne communique que par l'intermédiaire d'un ordinateur et d'un synthétiseur de parole. Les pires conditions qui soient pour faire de la vulgarisation scientifique ont cependant abouti à une superbe leçon de cosmologie. De big-bang en trou noir, de principe d'incertitude en flèche du temps, Hawking fait le point sur ce que nous savons aujourd'hui de l'évolution de l'univers, sans jamais avoir recours à la moindre équation mathématique. Comme il le raconte dans la préface, son éditeur lui avait dit que chaque équation diminuerait les ventes de moitié. Cela n'explique pas complètement le considérable succès du livre, qui tient aussi au fait que l'auteur, croyant, n'évacue pas ses convictions religieuses au profit de la seule explication rationnelle.
</span>
D'où vient l'univers ? Comment et pourquoi a-t-il commencé ? Telles sont les questions essentielles auxquelles s'attaque le célèbre auteur du plus inattendu des best-sellers scientifiques. L'astrophysicien britannique Stephen Hawking, victime d'une grave dégénérescence musculaire, est cloué depuis plusieurs années sur une chaise roulante et ne communique que par l'intermédiaire d'un ordinateur et d'un synthétiseur de parole. Les pires conditions qui soient pour faire de la vulgarisation scientifique ont cependant abouti à une superbe leçon de cosmologie. De big-bang en trou noir, de principe d'incertitude en flèche du temps, Hawking fait le point sur ce que nous savons aujourd'hui de l'évolution de l'univers, sans jamais avoir recours à la moindre équation mathématique. Comme il le raconte dans la préface, son éditeur lui avait dit que chaque équation diminuerait les ventes de moitié. Cela n'explique pas complètement le considérable succès du livre, qui tient aussi au fait que l'auteur, croyant, n'évacue pas ses convictions religieuses au profit de la seule explication rationnelle.
"Une action, ça monte et ça descend, c'est comme un ascenceur"
- Squal
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 15709
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
Castro - L'infidèle
Présentation de l'éditeur
Roman hallucinant mais vrai, entre thriller politique, chanson de geste et réalisme magique à la Garcia Màrquez : cette biographie de Fidel Castro, résultat de longues années d'enquête, de centaines d'entretiens et de témoignages exclusifs sur un personnage historique " monumental ", tyran, missionnaire, marxiste, jésuite, regorge de révélations. Sur ses amours tumultueuses, officielles et interdites, ses enfants secrets, sa haine viscérale de la famille et des homosexuels. Révélations aussi sur ses relations très précoces avec les services secrets soviétiques, sur son terrifiant système répressif, sur les coulisses de la " crise des missiles ", sur la véritable histoire de l'assassinat du président Kennedy, sur la mort du Che, enfin expliquée, sur le rôle de Cuba dans le dossier chilien qui a abouti à la chute et la mort de Salvador Allende, sur l'affaire Ochoa, sur la peur de Gorbatchev d'être victime d'un attentat à Cuba, sur le jeu tortueux des USA qui, après avoir tenté de l'assassiner à de multiples reprises dans les années soixante, ont fini par tolérer ce dictateur " pas comme les autres " afin d'avoir, à leur porte, un " échantillon communiste inoffensif ". Pour la première fois, un livre plonge au cœur de la légende du Comandante, homme caméléon, stalinien tropical, génie ou psychopathe, qui a inventé un nouveau genre littéraire malheureusement appliqué au peuple cubain : l'irréalisme tragique
L'auteur vu par l'éditeur
Serge Raffy, 50 ans, a été rédacteur en chef du magazine Elle et rédacteur en chef adjoint du Nouvel Observateur. Journaliste, écrivain, scénariste, il est l'auteur des Enfants de Gaston (Lattès 1989), La Veuve (Fayard, 1994), Monsieur Gendre (Fayard, 1995), Jospin, secrets de famille (Fayard, 2001), et a également publié, aux éditions Pauvert (1999), Lignes de fuite, un recueil de poésie
Mon prochain livre...
je viens de le finir et...
je savais que castro c'était un dictateur, mais à ce point je savais pas! renversé le pouvoir en place au nom de la révolution et en exercer un 100 fois plus dur que le précédent....ce mec, c'est un véritable pourri, il a trahit quasiment tous ses amis (le che, camilo cienfuegos et tout ceux qui ont combattus avec lui), il a mulitplié les aventures cachés, supprimé la liberté d'expression, enfermé ou tué tous ses dissidents sans impunité, supprimé la possession de terre en nationalisant...et j'en passe! aujourd'hui, les cubains vivent dans la misère!
et malgré cela, les chefs d'état et personnes célèbre (du style ce gros porc de depardieu ou alain delon) sont allés lui rendre des visites toutes mielleuses, emerveillés pour ce révolutionnaire mais fermant les yeux sur la misère et la dictature de Cuba...
c'était pas du joli...m'enfin, les chefs d'état commencent à se réveiller...juste 40 ans aprés!
on pourrait etre soulagé de voir que castro a passé les 70 ans et qu'il est plus proche de la fin que du début, mais celui qui est amené à le succéder est surement son frère, Raoul Castro, qui est dans le meme genre, voir pire...
sinon, c'était un bon livre, où il apporte d'autres thèses sur l'assassinat du che, celui de kennedy et les imbroglios CIA-Mafia.
- Section Jocato Mochito - - Bienvenu au petit Lubo!