
T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Ne serait-ce pas la première fois dans l'histoire que Nintendo n'innove pas du tout avec une nouvelle console ?
On rentre doucement dans le rang des autres constructeurs qui ne font finalement pas grand chose d'autre qu'augmenter la résolution (et le prix). C'est un peu triste mais bon, tant qu'il y aura des jeux Mario et Zelda, je serai le premier à acheter les yeux fermés.
Sinon, l'annonce complètement éclatée à la va-vite, c'est à cause de la multiplication des leaks ces derniers temps ? Je veux dire, l'animation avec les joy-con qui volent et tout, c'est stylé mais... Aucun jeu ? À part une sorte de démo technique minable d'un Mario Kart ou des karts se suivent juste sans rien faire ? COME ON
On rentre doucement dans le rang des autres constructeurs qui ne font finalement pas grand chose d'autre qu'augmenter la résolution (et le prix). C'est un peu triste mais bon, tant qu'il y aura des jeux Mario et Zelda, je serai le premier à acheter les yeux fermés.
Sinon, l'annonce complètement éclatée à la va-vite, c'est à cause de la multiplication des leaks ces derniers temps ? Je veux dire, l'animation avec les joy-con qui volent et tout, c'est stylé mais... Aucun jeu ? À part une sorte de démo technique minable d'un Mario Kart ou des karts se suivent juste sans rien faire ? COME ON
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
En vrai la Switch apportait déjà pas grand chose par rapport à la Wii U non ?
(Idem pour le Gamecube par rapport à la N64 d'ailleurs)
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
La Switch est une console portable, tu peux la prendre dans le métro ! La Wii U t'avais le gamepad qui était une grosse nouveauté mais c'était qu'une "manette" alors que t'avais la grosse console à brancher.
La GameCube oui c'était la moins innovante malgré l'énorme gap graphique avec la 64.
La GameCube oui c'était la moins innovante malgré l'énorme gap graphique avec la 64.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
J'ai vu que la vidéo mais il n'y a pas eu d'autre annonce ? À part le fait qu'elle a l'air d'être 12% plus grosse que la précédente ?
Il y a un Nintendo Direct le 2 avril, ils annonceront des jeux. Ça fait un peu long mais bon...
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
C'est une Switch re-carrossée style "Playstation slim" ou alors une vraie nouvelle gen ?
(et si nouvelle gen, est-elle retro-compatible avec la Switch 1 ? (que j'ai toujours pas achetée))

(et si nouvelle gen, est-elle retro-compatible avec la Switch 1 ? (que j'ai toujours pas achetée))
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Le million et demi d'insider qui annoncent la Switch 2/Pro depuis 6 ans doivent être en train de balancer : on vous l'avez dit 
Ps : plus puissante et rétro compatible oui.

Ps : plus puissante et rétro compatible oui.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
C'est une Switch 2 comme il y a eu une Playstation 2 : une nouvelle console rétrocompatible - aussi bien les jeux démat' que les cartouches - avec la précédente.
Ça dépend de ce qu'on entend par innover. De la NES à la GameCube, je ne vois pas que des innovations marginales (= des manettes cheloues), à l'exception peut-être du stick analogique. C'est la DS puis la Wii qui déclenchent l'ère des expérimentations, notamment parce que la part de marché de Nintendo sur le marché traditionnel s'amenuisait de génération en génération (60 millions de NES -> 50 millions de Super Nes -> 30 millions de N64 -> 20 millions de GameCube).
C'est leur première réelle itération numérotée, mais au fond la Super Nintendo aurait pu s'appeler Nintendo 2.
Et le succès de la Switch est tel que Nintendo n'a pas vraiment de raison d'innover.
Possible que les leaks aient joué, mais pour nuancer un peu, la vidéo de révélation de la Switch aussi ne montrait que quelques plans de Mario Odyssey, au milieu d'autres jeux déjà annoncés/sortis, et quelques mois s'étaient écoulés avant la présentation in extenso.PoF a écrit : ↑jeu. janv. 16, 2025 19:46 Sinon, l'annonce complètement éclatée à la va-vite, c'est à cause de la multiplication des leaks ces derniers temps ? Je veux dire, l'animation avec les joy-con qui volent et tout, c'est stylé mais... Aucun jeu ? À part une sorte de démo technique minable d'un Mario Kart ou des karts se suivent juste sans rien faire ? COME ON
(Mais pour dé-nuancer un peu, la vidéo présentait un concept en même temps qu'une console. Ici, rien ne justifie un reveal en deux temps)
L'usage à distance était très limité (4-5m de portée), et seuls quelques jeux le permettaient. Le concept de la Switch répond avant tout à la contrainte de faire converger leurs deux pipelines de production (console de salon et portable), car l'ère 3DS/WiiU a montré qu'il était très difficile de soutenir les deux en même temps.bueno_coco a écrit : ↑jeu. janv. 16, 2025 21:10 En vrai la Switch apportait déjà pas grand chose par rapport à la Wii U non ?
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Le succès faramineux de la Wii ne leur donnait pas spécialement de raison d'innover non plus. J'ai juste peur que Nintendo rentre dans le rang des constructeurs et ne fasse plus rien d'autre qu'upgrader leurs consoles pour qu'elles restent de toute façon très en dessous de la concurrence en terme de puissance.G.bédécarrax a écrit : ↑ven. janv. 17, 2025 10:24 Et le succès de la Switch est tel que Nintendo n'a pas vraiment de raison d'innover.
Personnellement, tant qu'il y a des Mario, des Mario Kart et des Zelda, ça me va, mais j'ai peur que si Nintendo arrête d'innover dans le concept, ils perdent énormément en popularité et du coup, qu'on assiste à une déchéance qui finisse par leur donner moins de moyens de faire de bons jeux.
On n'en est évidemment pas là, on va juste dire que c'est une "génération de transition" et attendre la suite.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Par contre, écran LCD.
J'entends beaucoup dirent que c'est pour sortir une version OLED dans 2 ans.
Je n'y connais rien en écran, ça fait vraiment une si grosse différence que ça
J'entends beaucoup dirent que c'est pour sortir une version OLED dans 2 ans.
Je n'y connais rien en écran, ça fait vraiment une si grosse différence que ça

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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Pour le grand public, pas vraiment.
Par contre, grâce aux pigeons dans mon genre qui achèteront la V1 et la V2 OLED qu'ils sortiront dans trois ans, ils s'assurent un second cycle de ventes
Mais la Wii est un cas un peu particulier, elle a fini par perdre son momentum et les ventes hardware cachent des ventes de jeux pas phénoménales : une fois passée la hype, c'était "la console à Wii Sports et à Mario Kart".
), le seul qui demeure est sa nature de console hybride, qui est sans effet notable d'un point de vue game design. Les autres innovations sont des innovations d'ergonomie.
De plus, l'appétit du marché (cf. le Steam Deck, et les autres constructeurs qui affirment préparer leur propre console portable) laisse penser qu'avec le concept de la Switch, ils ont peut-être touché une veine de pétrole. Même si les précédentes ruées vers l'or (cf. la Game Gear pour la Game Boy, le Kinect pour la Wii) n'ont souvent été que des Nintendo-phénomènes.
Et le "traumatisme" des transitions Wii -> WiiU et (dans une moindre mesure) DS -> 3DS a ramené Nintendo à une approche "IP first" : les concepts font moins vendre que les propriétés intellectuelles. Il faut je pense lire cette Switch 2 à l'aune du film Mario et des gammes de Lego : le jeu vidéo n'est qu'un véhicule de plus pour leurs mascottes. Ou plutôt, l'attrait de leurs mascottes doit leur garantir un socle de ventes de jeux vidéo, rendant secondaire la nécessité d'innovations hardware.
Par contre, grâce aux pigeons dans mon genre qui achèteront la V1 et la V2 OLED qu'ils sortiront dans trois ans, ils s'assurent un second cycle de ventes

Ils ont choisi d'innover quand même, et ça a donné la WiiULe succès faramineux de la Wii ne leur donnait pas spécialement de raison d'innover non plus.

Ah mais je regrette moi aussi qu'ils entrent dans un cycle itératif, je questionne simplement le narratif récit qui voudrait en faire le constructeur de l'innovation avant tout, alors que c'est une tendance née avec la DS/Wii, et qu'on pourrait n'y voir qu'une phase : parmi tous les concepts de la Switch (les "vibrations HD", qui s'en souvient ?J'ai juste peur que Nintendo rentre dans le rang des constructeurs et ne fasse plus rien d'autre qu'upgrader leurs consoles pour qu'elles restent de toute façon très en dessous de la concurrence en terme de puissance.

De plus, l'appétit du marché (cf. le Steam Deck, et les autres constructeurs qui affirment préparer leur propre console portable) laisse penser qu'avec le concept de la Switch, ils ont peut-être touché une veine de pétrole. Même si les précédentes ruées vers l'or (cf. la Game Gear pour la Game Boy, le Kinect pour la Wii) n'ont souvent été que des Nintendo-phénomènes.
Et le "traumatisme" des transitions Wii -> WiiU et (dans une moindre mesure) DS -> 3DS a ramené Nintendo à une approche "IP first" : les concepts font moins vendre que les propriétés intellectuelles. Il faut je pense lire cette Switch 2 à l'aune du film Mario et des gammes de Lego : le jeu vidéo n'est qu'un véhicule de plus pour leurs mascottes. Ou plutôt, l'attrait de leurs mascottes doit leur garantir un socle de ventes de jeux vidéo, rendant secondaire la nécessité d'innovations hardware.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Oui, totalement mon avis aussi. On le voit d'ailleurs bien dans l'extrait du nouveau Mario Kart au niveau des designs des personnages, bien plus proches de ceux du film Mario que des dernières production JV Nintendo.G.bédécarrax a écrit : ↑lun. janv. 20, 2025 10:50 Il faut je pense lire cette Switch 2 à l'aune du film Mario et des gammes de Lego : le jeu vidéo n'est qu'un véhicule de plus pour leurs mascottes. Ou plutôt, l'attrait de leurs mascottes doit leur garantir un socle de ventes de jeux vidéo, rendant secondaire la nécessité d'innovations hardware.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Mais vous pensez que c'est vraiment des images du jeu qui ont été montrées ? 

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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Un nouveau cycle de remake remaster portages flemmards s'annonce. Je suis content (1er degré).
How can someone win if winning means that someone loses ?
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Ça fait un moment qu'il m'intrigue alors j'ai profité d'une promo pour tester Star Wars : Outlaws.
C'est un Open World dans le monde de Star Wars mais au lieu de jouer un personnage amusant avec des pouvoirs magiques et un Sabre Laser, on joue une meuf normale.
Histoire :
Ça se passe entre l'épisode 5 et l'épisode 6, si vous adorez le fan service, vous recevrez du fan service dans la figure à de nombreuses reprises. Grosso modo, chaque personnage dont vous vous demandez si c'est pas jouable de le rencontrer à ce moment de la chronologie, la réponse sera la plupart du temps "ah si si, c'est possible, tiens il est là regarde".
Sinon, c'est une histoire tout ce qu'il y a de plus banale. On est une voleuse, on veut voler des trucs, on doit se faire ami (ou ennemi) avec des syndicats du crime...
Bien entendu, on sent que tout ça va probablement aller un peu plus loin que le but original du jeu (cambrioler un type très riche pour avoir beaucoup d'argent et se mettre au vert), mais il n'y a globalement aucune surprise ni originalité scénaristique pour l'instant. Je vous dirai si ça change ensuite (non).
Graphismes :
Wow c'est trop beau y a du ray tracing wow mon PC fait un bruit de F14 Tomcat wow oh la la c'est super joli pourquoi les cheveux de l'héroïne ont l'air en barbe à papa ? Super joli en tout cas bref.
Musique :
Des symphonies qui essaient d'imiter John Williams et qui n'y arrivent pas.
Gameplay :
Vous avez déjà joué à un jeu en monde ouvert ces 10 dernières années ? Bah voilà. Quelques planètes, des points d'intérêt, des trésors, des missions secondaires nulles dont la plupart sans aucun scénario autre qu'aller chercher un truc perdu/caché, un système de réputation avec chaque syndicat qui fait que certains endroits nous sont inaccessibles si le syndicat en question ne nous aime pas, des temps de chargements maquillés par des endroits étroits dans lequel le personnage se faufile (...). Vous avez joué à Witcher 3 ? Spiderman ? Cyberpunk ? Horizon machin, Assassin's Creed 19 ? Vous ne vous êtes pas lassés du genre et vous aimez Star Wars ? Peut-être que vous aimerez bien Outlaws, alors ma foi.
Enfin, ça c'est si vous aimez bien l'INFILTRATION. Car oui, personne ne me l'avait dit mais Outlaws est également un jeu d'infiltration avec, là encore, tous les poncifs du genre. Les cônes de vision des ennemis, le fait que s'accroupir vous rende moins visible, les exécutions discrètes, les diversions en faisant du bruit, les alarmes sur les murs dont il faut éviter que les ennemis appuient dessus... Vous avez joué à Splinter Cell ? MGS 17 ? Dishonored ? Hitman ? Assassin's Creed 67 ? Vous ne trouvez pas ce genre de gameplay parfaitement sans intérêt ? Peut-être que vous aimerez bien Outlaws, alors ma foi.
Parce que oui hein, le jeu vous fera la promesse de vous laisser choisir l'approche de votre choix, blabla, si vous voulez plutôt jouer en mode bourrin, pas de souci. Si. Beaucoup de soucis. Comme d'hab, le jeu n'a été pensé que pour être joué en full infiltration et tirer sur tout le monde ne vous apportera que des problèmes : le jeu sera plus dur (trop d'ennemis), le jeu sera moins amusant (système de tir pas génial), le jeu sera plus compliqué (ça va faire descendre vos réputations).
Bilan :
Le jeu n'est pas impossible à aimer. Il y a des trucs (juste) assez bien foutus pour que t'aies envie d'explorer et de continuer. Je pense pas le faire à 100%, je ne suis pas conquis ou émerveillé mais on est loin loin loin de la catastrophe annoncée par certains youtubeurs débiles qui ont descendu le jeu gratos à sa sortie, et pas uniquement à cause de l'optimisation (chez moi, c'est OK, il n'a planté que 3 fois et le système de sauvegarde est DIABLEMENT bien foutu : on ne sauvegarde JAMAIS sauf avant de quitter. Le jeu sauvegarde tout seul toutes les 3 secondes et c'est EXACTEMENT ce que j'attends d'un monde ouvert : qu'il me décharge de mes obsessions à m'auto-niquer le rythme en sauvegardant manuellement toutes les 30 secondes).
En bref, si vous adorez Star Wars, vous pouvez y aller. Si vous n'aimez pas spécialement Star Wars et que vous ne connaissez pas les jeux en monde ouvert, jouez à Cyberpunk. Si vous n'aimez pas spécialement Star Wars, que vous connaissez les jeux en monde ouvert et que vous êtes assez résilients pour ne pas en être lassés, jouez à Star Wars : Outlaws.
C'est un Open World dans le monde de Star Wars mais au lieu de jouer un personnage amusant avec des pouvoirs magiques et un Sabre Laser, on joue une meuf normale.
Histoire :
Ça se passe entre l'épisode 5 et l'épisode 6, si vous adorez le fan service, vous recevrez du fan service dans la figure à de nombreuses reprises. Grosso modo, chaque personnage dont vous vous demandez si c'est pas jouable de le rencontrer à ce moment de la chronologie, la réponse sera la plupart du temps "ah si si, c'est possible, tiens il est là regarde".
Sinon, c'est une histoire tout ce qu'il y a de plus banale. On est une voleuse, on veut voler des trucs, on doit se faire ami (ou ennemi) avec des syndicats du crime...
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Graphismes :
Wow c'est trop beau y a du ray tracing wow mon PC fait un bruit de F14 Tomcat wow oh la la c'est super joli pourquoi les cheveux de l'héroïne ont l'air en barbe à papa ? Super joli en tout cas bref.
Musique :
Des symphonies qui essaient d'imiter John Williams et qui n'y arrivent pas.
Gameplay :
Vous avez déjà joué à un jeu en monde ouvert ces 10 dernières années ? Bah voilà. Quelques planètes, des points d'intérêt, des trésors, des missions secondaires nulles dont la plupart sans aucun scénario autre qu'aller chercher un truc perdu/caché, un système de réputation avec chaque syndicat qui fait que certains endroits nous sont inaccessibles si le syndicat en question ne nous aime pas, des temps de chargements maquillés par des endroits étroits dans lequel le personnage se faufile (...). Vous avez joué à Witcher 3 ? Spiderman ? Cyberpunk ? Horizon machin, Assassin's Creed 19 ? Vous ne vous êtes pas lassés du genre et vous aimez Star Wars ? Peut-être que vous aimerez bien Outlaws, alors ma foi.
Enfin, ça c'est si vous aimez bien l'INFILTRATION. Car oui, personne ne me l'avait dit mais Outlaws est également un jeu d'infiltration avec, là encore, tous les poncifs du genre. Les cônes de vision des ennemis, le fait que s'accroupir vous rende moins visible, les exécutions discrètes, les diversions en faisant du bruit, les alarmes sur les murs dont il faut éviter que les ennemis appuient dessus... Vous avez joué à Splinter Cell ? MGS 17 ? Dishonored ? Hitman ? Assassin's Creed 67 ? Vous ne trouvez pas ce genre de gameplay parfaitement sans intérêt ? Peut-être que vous aimerez bien Outlaws, alors ma foi.
Parce que oui hein, le jeu vous fera la promesse de vous laisser choisir l'approche de votre choix, blabla, si vous voulez plutôt jouer en mode bourrin, pas de souci. Si. Beaucoup de soucis. Comme d'hab, le jeu n'a été pensé que pour être joué en full infiltration et tirer sur tout le monde ne vous apportera que des problèmes : le jeu sera plus dur (trop d'ennemis), le jeu sera moins amusant (système de tir pas génial), le jeu sera plus compliqué (ça va faire descendre vos réputations).
Bilan :
Le jeu n'est pas impossible à aimer. Il y a des trucs (juste) assez bien foutus pour que t'aies envie d'explorer et de continuer. Je pense pas le faire à 100%, je ne suis pas conquis ou émerveillé mais on est loin loin loin de la catastrophe annoncée par certains youtubeurs débiles qui ont descendu le jeu gratos à sa sortie, et pas uniquement à cause de l'optimisation (chez moi, c'est OK, il n'a planté que 3 fois et le système de sauvegarde est DIABLEMENT bien foutu : on ne sauvegarde JAMAIS sauf avant de quitter. Le jeu sauvegarde tout seul toutes les 3 secondes et c'est EXACTEMENT ce que j'attends d'un monde ouvert : qu'il me décharge de mes obsessions à m'auto-niquer le rythme en sauvegardant manuellement toutes les 30 secondes).
En bref, si vous adorez Star Wars, vous pouvez y aller. Si vous n'aimez pas spécialement Star Wars et que vous ne connaissez pas les jeux en monde ouvert, jouez à Cyberpunk. Si vous n'aimez pas spécialement Star Wars, que vous connaissez les jeux en monde ouvert et que vous êtes assez résilients pour ne pas en être lassés, jouez à Star Wars : Outlaws.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Allez Nico Lozzi, t'es pas obligé d'aller parler foot, t'as sûrement des trucs à dire sur ces jeux, non ?
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Voui
Pour Outlaws, je vais attendre une grosse promo
Y a beaucoup de merdouilles à aller chercher affichées sur la carte ?

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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Des quadrilliards.
Rien d'obligatoire mais y a des tonnes de machins, trésors, objets, informations qui s'affichent sur la carte.
De manière un peu impromptue, je me suis rendu compte que j'étais arrivé à la dernière mission du jeu. Un reproche que je pourrais lui faire, du coup, c'est que la quête principale est plutôt courte et abrupte et que finalement, il n'y a pas tant que quêtes secondaires que ça. Du moins, pas beaucoup de quêtes secondaires scénarisées. Parce que oui, aller chercher un document dans une caserne, aller voler un truc à un mec et autres quêtes fedex, y en a à profusion.
Je pense quand-même faire quelques trucs par-ci par-là avant de finir mais clairement, il me tiendra pas 70h comme Cyberpunk (28 pour l'instant). Ceci dit avec le recul, je suis pas sûr que le fait que le jeu soit un peu court comparé à la concurrence soit vraiment un défaut. Les jeux interminables, c'est un peu pénible, finalement, t'es "bloqué" par un jeu pendant des semaines voire des mois et personnellement, si j'arrête pendant 15 jours, j'oublie absolument tout et je n'y reviens en général plus jamais.
Rien d'obligatoire mais y a des tonnes de machins, trésors, objets, informations qui s'affichent sur la carte.
De manière un peu impromptue, je me suis rendu compte que j'étais arrivé à la dernière mission du jeu. Un reproche que je pourrais lui faire, du coup, c'est que la quête principale est plutôt courte et abrupte et que finalement, il n'y a pas tant que quêtes secondaires que ça. Du moins, pas beaucoup de quêtes secondaires scénarisées. Parce que oui, aller chercher un document dans une caserne, aller voler un truc à un mec et autres quêtes fedex, y en a à profusion.
Je pense quand-même faire quelques trucs par-ci par-là avant de finir mais clairement, il me tiendra pas 70h comme Cyberpunk (28 pour l'instant). Ceci dit avec le recul, je suis pas sûr que le fait que le jeu soit un peu court comparé à la concurrence soit vraiment un défaut. Les jeux interminables, c'est un peu pénible, finalement, t'es "bloqué" par un jeu pendant des semaines voire des mois et personnellement, si j'arrête pendant 15 jours, j'oublie absolument tout et je n'y reviens en général plus jamais.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Vide-brouillon : partie 1
Bande-son pour agrémenter votre lecture :
Yakuza : Ishin

Ah non pardon, ils ont rebaptisé le jeu en Occident
Like a Dragon : Ishin!

Après une année sans, j'ai pu reprendre ma tradition d'ouvrir mon année jeu vidéo par un épisode de Yakuza. Cette fois un épisode gaiden se situant pendant le bakumatsu. C'en est évidemment une relecture pulp - ça n'a historiquement aucun sens - où des figures historiques de l'époque (en gros, les membres du shinsen-gumi) apparaissent sous les traits des personnages qu'on croise habituellement dans les épisodes canon. L'Histoire y a surtout vocation à être intégrée dans le "roman national Yakuza", puisque la série y projette son goût pour l'humanisme paternaliste (je ne compte plus les sans-abris que j'ai sermonnés), ses twists ridicules ainsi que son humour loufoque.
Il s'agit d'un remake - et même plutôt d'un portage vers l'Unreal Engine - d'un épisode sorti à l'époque de la transition PS3/PS4 et qui n'a pas été modernisé tant que ça. C'est à dire qu'on perçoit encore malgré tout qu'il repose sur ce qu'était la série à l'époque de son troisième épisode, et que ça reste, fondamentalement, un jeu de 2014 maquillé pour avoir l'air de venir de 2023.
Ma promesse initiale était de me limiter cette fois à l'intrigue principale et d'ignorer tout le contenu optionnel, "proverbialement" chronophage. Me voici 50h plus tard, j'ai pêché tous les poissons fait pousser tous les légumes cuisiné tout ce qui était cuisinable j'ai préparé des ramen j'ai dansé le nihon-buyo j'ai gagné à pierre-feuille-ciseaux contre une geisha. Je dois pouvoir bricoler un récit solide en apparence, et mobiliser des concepts que je maîtrise mal pour justifier l'injustifiable : tout ce temps passé à appuyer sur le bouton Carré. Mais la vérité crue, c'est que j'ai fait tout ça parce qu'il y avait des jauges. Des jauges d'amitié, des niveaux d'expérience, des rangs de forge, des pourcentages de complétion divers et variés. Et j'ai le sentiment que quand on en vient à gamifier le jeu vidéo, c'est un signe que ça cache un problème conceptuel profond. Pourtant j'y ai joué 50h, j'ai pêché tous les poissons faut pousser tous les légumes et cuisiné tout ce qui était cuisinable : un signe que je cache un problème conceptuel profond.
Citizen Sleeper

(Nico Lozzi en parle ici)
On se réveille, amnésique, dans une station spatiale. Quelqu'un nous confie une tâche, puis une deuxième, puis quelqu'un d'autre, etc, jusqu'à épuisement des storylines. Les tâches en question se résolvent à coup de lancers de dés à six faces, et chaque action a - le plus souvent - trois issues possibles : réussite (3-4), échec (1-2), super réussite (5-6), ce qui aura effet d'influer sur ... des jauges, qui doivent être remplies pour que la tâche soit achevée. Certaines tâches s'influent mutuellement, elles peuvent ouvrir des arcs narratifs comme en refermer, et les points d'expérience qu'elles rapportent donnent accès à différents avantages au fil des traits que l'on fait progresser. D'autres sont contraintes temporellement : le jeu est organisé en cycles, et certains arcs narratifs doivent être conclus - ou se concluront - au bout de n cycles.
Il faut qu'un cycle s'achève pour "recharger ses dés", sachant que le nombre de dés dont on dispose dépend ... d'une jauge d'état qui diminue au fil des cycles, et que diverses actions permettent de la remonter. Chaque cycle s'organise donc autour de trois axes : ce que l'on veut faire (les arcs narratifs que l'on souhaite privilégier), ce que l'on peut faire (quelles options offrent le lancer de dés courant), ce que l'on doit faire (des actions pour recharger sa jauge d'état).
Paradoxalement, et bien que les deux jeux n'ont pas grand chose à voir, c'est un jeu qui réhabilite "tout ce temps passé à appuyer sur le bouton Carré" dans Yakuza : ça dissimule un peu l'arithmétique sous-jacente (fondamentalement, dans un cas comme dans l'autre, la fin d'une boucle de gameplay, c'est le remplissage de jauges)(c'est probablement la fin de toute boucle de gameplay, mais je ne vais pas m'improviser game designer sur mon temps de pause-déjeuner), là j'ai parfois eu l'impression d'être en train de jouer à Reigns.
Le début est plutôt rude. Il faut dire que je ne suis pas câblé pour les départs in media res, qui plus est dans un univers inhospitalier et jargonnant : je n'aime pas passer mon temps à courir après les mots et les concepts (les Yatagan ? Les havréages ? Le Jardinier ?). J'ai aussi pu être agacé de voir certains arcs se fermer brusquement devant moi sans signe avant-coureur, ou d'en voir d'autres "inaboutir" parce que je ne les avais pas fait dans le bon ordre. Mais on finit par se laisser porter par la musique, par les images et par les mots (la DA est très classieuse, certains arcs narratifs très émouvants, et la musique défonce), en acceptant de ne comprendre que ce qu'on comprendra, et de s'enivrer du reste.
(On finit, surtout, par débloquer le trait qui permet de relancer les dés et on abusera de la sauvegarde automatique pour s'offrir une expérience plus chill)
A Space for the Unbound

Un point&click indonésien en pixel art. Une presse et des joueurs dithyrambiques. Un quadragénaire complexé par la pauvreté de son capital culturel. Et pourtant, c'est un jeu que je n'aurais pas été en mesure 1) d'aimer 2) de faire semblant d'aimer. Je ne crois pas être en mesure de proposer des arguments très convaincants : ça m'a gonflé. J'ai trouvé le jeu doublement programmatique : programmatique dans son déroulement, faits de chapitres thématisés qui tentent malgré tout de proposer des gameplays variés (le premier chapitre propose un pastiche de Street Fighter, le deuxième d'Ace Attorney, j'imagine que ça se poursuit ensuite) où l'on va de points A en points B en résolvant ce que le jeu souhaite que l'on résolve, et programmatique dans ses intentions, qui sont de présenter cinquante nuances de troubles psychiques via une mécanique d'exploration mentale où l'on doit résoudre les turpitudes des protagonistes du moment.
Et c'est encore une de ces histoires à double-trame, où l'on se réveille tantôt ici tantôt là, et qui présuppose que l'on brûle d'envie de distinguer qui du rêve qui de la réalité. Et qui de mon point de vue abîme la tenue générale du récit en retardant l'implication du joueur. Pour autant le jeu vaut mieux que ce que j'en dit, ça m'a gonflé mais il est très possible que ça ne vous gonfle pas (et c'est vraiment très joli). C'est juste que le gameplay m'est trop pénible pour me donner l'envie d'en voir le bout; je crois que tout ça manque cruellement de jauges.
Bande-son pour agrémenter votre lecture :
Yakuza : Ishin

Ah non pardon, ils ont rebaptisé le jeu en Occident
Like a Dragon : Ishin!

Après une année sans, j'ai pu reprendre ma tradition d'ouvrir mon année jeu vidéo par un épisode de Yakuza. Cette fois un épisode gaiden se situant pendant le bakumatsu. C'en est évidemment une relecture pulp - ça n'a historiquement aucun sens - où des figures historiques de l'époque (en gros, les membres du shinsen-gumi) apparaissent sous les traits des personnages qu'on croise habituellement dans les épisodes canon. L'Histoire y a surtout vocation à être intégrée dans le "roman national Yakuza", puisque la série y projette son goût pour l'humanisme paternaliste (je ne compte plus les sans-abris que j'ai sermonnés), ses twists ridicules ainsi que son humour loufoque.
Il s'agit d'un remake - et même plutôt d'un portage vers l'Unreal Engine - d'un épisode sorti à l'époque de la transition PS3/PS4 et qui n'a pas été modernisé tant que ça. C'est à dire qu'on perçoit encore malgré tout qu'il repose sur ce qu'était la série à l'époque de son troisième épisode, et que ça reste, fondamentalement, un jeu de 2014 maquillé pour avoir l'air de venir de 2023.
Ma promesse initiale était de me limiter cette fois à l'intrigue principale et d'ignorer tout le contenu optionnel, "proverbialement" chronophage. Me voici 50h plus tard, j'ai pêché tous les poissons fait pousser tous les légumes cuisiné tout ce qui était cuisinable j'ai préparé des ramen j'ai dansé le nihon-buyo j'ai gagné à pierre-feuille-ciseaux contre une geisha. Je dois pouvoir bricoler un récit solide en apparence, et mobiliser des concepts que je maîtrise mal pour justifier l'injustifiable : tout ce temps passé à appuyer sur le bouton Carré. Mais la vérité crue, c'est que j'ai fait tout ça parce qu'il y avait des jauges. Des jauges d'amitié, des niveaux d'expérience, des rangs de forge, des pourcentages de complétion divers et variés. Et j'ai le sentiment que quand on en vient à gamifier le jeu vidéo, c'est un signe que ça cache un problème conceptuel profond. Pourtant j'y ai joué 50h, j'ai pêché tous les poissons faut pousser tous les légumes et cuisiné tout ce qui était cuisinable : un signe que je cache un problème conceptuel profond.
Citizen Sleeper

(Nico Lozzi en parle ici)
On se réveille, amnésique, dans une station spatiale. Quelqu'un nous confie une tâche, puis une deuxième, puis quelqu'un d'autre, etc, jusqu'à épuisement des storylines. Les tâches en question se résolvent à coup de lancers de dés à six faces, et chaque action a - le plus souvent - trois issues possibles : réussite (3-4), échec (1-2), super réussite (5-6), ce qui aura effet d'influer sur ... des jauges, qui doivent être remplies pour que la tâche soit achevée. Certaines tâches s'influent mutuellement, elles peuvent ouvrir des arcs narratifs comme en refermer, et les points d'expérience qu'elles rapportent donnent accès à différents avantages au fil des traits que l'on fait progresser. D'autres sont contraintes temporellement : le jeu est organisé en cycles, et certains arcs narratifs doivent être conclus - ou se concluront - au bout de n cycles.
Il faut qu'un cycle s'achève pour "recharger ses dés", sachant que le nombre de dés dont on dispose dépend ... d'une jauge d'état qui diminue au fil des cycles, et que diverses actions permettent de la remonter. Chaque cycle s'organise donc autour de trois axes : ce que l'on veut faire (les arcs narratifs que l'on souhaite privilégier), ce que l'on peut faire (quelles options offrent le lancer de dés courant), ce que l'on doit faire (des actions pour recharger sa jauge d'état).
Paradoxalement, et bien que les deux jeux n'ont pas grand chose à voir, c'est un jeu qui réhabilite "tout ce temps passé à appuyer sur le bouton Carré" dans Yakuza : ça dissimule un peu l'arithmétique sous-jacente (fondamentalement, dans un cas comme dans l'autre, la fin d'une boucle de gameplay, c'est le remplissage de jauges)(c'est probablement la fin de toute boucle de gameplay, mais je ne vais pas m'improviser game designer sur mon temps de pause-déjeuner), là j'ai parfois eu l'impression d'être en train de jouer à Reigns.
Le début est plutôt rude. Il faut dire que je ne suis pas câblé pour les départs in media res, qui plus est dans un univers inhospitalier et jargonnant : je n'aime pas passer mon temps à courir après les mots et les concepts (les Yatagan ? Les havréages ? Le Jardinier ?). J'ai aussi pu être agacé de voir certains arcs se fermer brusquement devant moi sans signe avant-coureur, ou d'en voir d'autres "inaboutir" parce que je ne les avais pas fait dans le bon ordre. Mais on finit par se laisser porter par la musique, par les images et par les mots (la DA est très classieuse, certains arcs narratifs très émouvants, et la musique défonce), en acceptant de ne comprendre que ce qu'on comprendra, et de s'enivrer du reste.
(On finit, surtout, par débloquer le trait qui permet de relancer les dés et on abusera de la sauvegarde automatique pour s'offrir une expérience plus chill)
A Space for the Unbound

Un point&click indonésien en pixel art. Une presse et des joueurs dithyrambiques. Un quadragénaire complexé par la pauvreté de son capital culturel. Et pourtant, c'est un jeu que je n'aurais pas été en mesure 1) d'aimer 2) de faire semblant d'aimer. Je ne crois pas être en mesure de proposer des arguments très convaincants : ça m'a gonflé. J'ai trouvé le jeu doublement programmatique : programmatique dans son déroulement, faits de chapitres thématisés qui tentent malgré tout de proposer des gameplays variés (le premier chapitre propose un pastiche de Street Fighter, le deuxième d'Ace Attorney, j'imagine que ça se poursuit ensuite) où l'on va de points A en points B en résolvant ce que le jeu souhaite que l'on résolve, et programmatique dans ses intentions, qui sont de présenter cinquante nuances de troubles psychiques via une mécanique d'exploration mentale où l'on doit résoudre les turpitudes des protagonistes du moment.
Et c'est encore une de ces histoires à double-trame, où l'on se réveille tantôt ici tantôt là, et qui présuppose que l'on brûle d'envie de distinguer qui du rêve qui de la réalité. Et qui de mon point de vue abîme la tenue générale du récit en retardant l'implication du joueur. Pour autant le jeu vaut mieux que ce que j'en dit, ça m'a gonflé mais il est très possible que ça ne vous gonfle pas (et c'est vraiment très joli). C'est juste que le gameplay m'est trop pénible pour me donner l'envie d'en voir le bout; je crois que tout ça manque cruellement de jauges.
- Juliensw
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...


Un jeu Ubi, ils peuvent pas s'empêcher

Pendant longtemps je faisais pareil.Les jeux interminables, c'est un peu pénible, finalement, t'es "bloqué" par un jeu pendant des semaines voire des mois et personnellement, si j'arrête pendant 15 jours, j'oublie absolument tout et je n'y reviens en général plus jamais.
Mais ces derniers temps, il peut m'arriver de couper un gros jeu avec un petit indé.